Tous les projets solaires d’une puissance égale ou supérieure à 250kW sont soumis à autorisation environnementale, conformément au Code de l’Environnement. Le dossier de demande d’autorisation doit ainsi comprendre une étude d’impact.
Toutes les études réglementaires sont menées par des experts indépendants à l’échelle du périmètre de la zone de projet.
 | CREXECO Réalisation de l’étude sur le milieu naturel |
 | ANTEA Réalisation de l’étude de pollution Réalisation de l’étude de compatibilité du projet avec la couverture de l’ancienne décharge |
 | SIG-Drone Réalisation de l’étude topographique |
 | ARTIFEX Réalisation de l’étude d’impact |
| En cours de sélection Réalisation de l’étude hydraulique |
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| En cours de sélection Réalisation de l’étude paysagère |
Site dégradé : La zone au Nord du projet, qui en constitue la majorité, est divisée en 4 parties : une ancienne sablière, sur laquelle est ensuite venue s’implanter une décharge d’ordures ménagères actuellement non exploitée, une décharge illégale et l’actuelle déchetterie. La zone au Sud, beaucoup plus restreinte, est composée d’anciennes parcelles agricoles, aujourd’hui constructibles dans le cadre de la zone d’activités de Chantenay-Saint-Imbert.
La partie nord du site correspond à l’ancienne décharge contrôlée d’ordures ménagères qui a été réaménagée et correspond à ce jour à une zone enherbée en légère pente vers le sud. Cette zone est séparée de la zone centrale du site par le ruisseau du Riot, au bas du vallon creusé entre ces deux zones.
La partie centrale du site correspond à une ancienne décharge et présente des zones planes et des zones surélevées présentant localement des déchets visibles dans les talus. Des déchets « sauvages » sont présents au droit de l’ancien chemin d’accès depuis l’actuelle déchèterie. La topographie désordonnée de la zone boisée de la partie centrale laisse supposer le dépôt de gravats/déchets. Une dépression humide est présente dans la partie boisée. Une zone est utilisée par la commune de Chantenay-Saint-Imbert pour du stockage de graviers/terres.
Ainsi, il sera nécessaire :
Paysage : Le contexte patrimonial du projet est très faible, avec une absence de Monuments Historiques à proximité. Plusieurs édifices classés sont présents mais ces derniers sont localisés à plus de 5 km de la zone d’implantation. Le caractère assez ouvert du site et de ses environs présage une visibilité du site plutôt forte, qui reste à étudier.
Pollution : L’étude de vulnérabilité a pu mettre en évidence les possibles victimes d’une contamination. Le ruisseau du Riot, localisé en bordure immédiate du site d’étude, est fortement vulnérable. La pratique potentielle de la pêche en aval du site en fait une étendue de sensibilité moyenne. De même, les eaux souterraines sont fortement vulnérables. Cependant, l’absence de captage AEP dans un rayon de 1 km permet de considérer leurs sensibilités comme moyenne. Une surveillance environnementale du site sera donc effectuée, en particulier celle des eaux souterraines et superficielles.
Les habitations les plus proches sont situées sur Mussy à moins de 300m à l’Est.
Afin de garantir un projet respectueux des riverains, l’insertion du parc dans l’environnement humain sera particulièrement étudiée. Ainsi, des études spécifiques à l’urbanisme, aux effets optiques (miroitements), et aux sensibilités potentielles vis-à-vis des riverains seront réalisées. Un traitement paysager important sera mis en place, notamment au travers de haies végétalisées permettant de limiter les vues depuis l’extérieur.
De plus, une attention particulière sera dédiée à l’aspect paysager du projet : l’ensemble des abords immédiats ou rapprochés feront l’objet d’un soin particulier et des mesures seront prises pour éviter ou limiter les impacts.
Conformément au Code de l’Environnement, des études environnementales sont en cours de réalisation sur l’ensemble de l’aire d’étude – afin de suivre un cycle écologique complet. Encadrées par les services de l’État, ces études permettent d’analyser localement les enjeux écologiques : les habitats naturels, la flore, la faune (avifaune, chiroptères, reptiles, amphibiens, mammifères).
Le site est concerné par une ZNIEFF de type II (Foret et Etangs du Perray) d’un peu moins de 23 000 hectares. Les terrains de cet espace sont alternativement sableux, limoneux ou argileux à la faveur de plaquages d’âge tertiaire. C’est une région de plaine ouverte qui associe zones cultivées, prairies bocagères, boisements et étangs et donc avec des habitats naturels variés (boisements, zones humides des abords d’étangs).
Les différents enjeux environnementaux seront traités en priorité à travers des mesures d’évitement et de réduction, conformément au Code de l’Environnement.
